Le Diable et l'Encensoir

(Dires et médires de ma grand-mère)

 

Annik Magnin se tient à "hauteur de femme" pour conter et chanter la condition rurale.
Avec son compère Michel Favre, ils créent un univers authentique qui esquisse la vie des paysans prolétaires,
et fait le portrait plein d'amour d'une femme dotée d'un solide instinct de vie.
Annik Magnin et Michel Favre ont su trouver des chemins pour théâtraliser ces contes et ces musiques, donner une unité de temps, de lieu,
d'action à ces histoires vivaces, glanées du Piémont au Dauphiné en passant par la Savoie et les pays de Provence.
Un itinéraire de vie se déroule du début à sa fin avec une très gouleyante cohérence.

Une pièce écrite, jouée et mise en chansons par Annik Magnin.
Avec des textes de Gaston Couté, Marie Faucher, Annik Magnin, mêlés à du répertoire traditionnel chanté en français,
des compositions, improvisations et airs traditionnels pour violon.
Violon et violon ténor : Michel Favre.
Mise en scène : Annik Magnin et Michel Favre.

VIDEO bande annonce

Les allers retours où la comédienne incarne, tout à la fois, une grand-mère attachante et coriace à la moralité décapante,
une gamine espiègle, légère et mutine qui n'a rien à lui envier, et une femme d'âge mur qui se laisse déshabiller par l'histoire,
rendent consistante et charnelle la vie de ce témoin d'une époque, capable de s'insérer dans les « us et coutumes »,
dans ce qui se fait et ne se fait pas, mais capable, aussi d'apprécier les libertés qui peuvent être prises.
La grand- mère est la passeuse d'une leçon de vie courageuse, dure, besogneuse, avec son lot d'épreuves mais aussi de malice et de plaisir à vivre.
Les artistes arrivent à faire ressurgir nos racines et les vérités éternelles qu'elles recèlent. Ils viennent toucher des bribes d'histoire
chez chaque spectateur et mine de rien faire résonner quelques essentielles vérités dans un monde qui perd le sens de la transmission .

Interview Annik Magnin et Michel Favre

Spectacle simple, histoires véridiques, légendes authentiques, sans cabotinage aucun.
Le spectateur embarqué dans cette aventure de vie ne voit pas le temps passer et prend plaisir à se retourner pour voir le temps où les diables
et les encensoirs se disputaient les campagnes. Un pur moment de plaisir !